Introduction
La question de savoir si la testostérone provoque une chute de cheveux est un sujet controversé qui suscite beaucoup de débats. Certains experts affirment que la testostérone peut être un facteur contribuant à la chute de cheveux, tandis que d’autres pensent que ce lien est un mythe (Raskin & Mhaouty-Kodja, 2011). En réalité, ce n’est pas la testostérone elle-même qui provoque directement la chute de cheveux, mais plutôt une substance dérivée de la testostérone appelée dihydrotestostérone.
Dans cet article, nous explorerons en détail la relation entre la testostérone et la chute des cheveux, afin de démystifier ce lien souvent mal compris.
La testostérone, une hormone sexuelle mâle, est principalement produite par les testicules chez les hommes et par les ovaires et les glandes surrénales chez les femmes. Elle joue un rôle crucial dans le développement des caractéristiques masculines telles que la croissance des poils du visage et du corps, la mue de la voix et le développement musculaire.
Il existe deux formes principales de testostérone :
- Testostérone Libre (Forme Active) : Non liée à des protéines dans le sang, cette forme peut pénétrer dans les cellules et se lier aux récepteurs androgéniques.
- DHT (Dihydrotestostérone) : La DHT est un dérivé de la testostérone, formée lorsque celle-ci est convertie en sa forme active par l’enzyme 5-alpha réductase présente dans divers tissus du corps, y compris la peau, la prostate et les follicules pileux. La DHT est un androgène puissant qui joue un rôle crucial dans le développement des caractères sexuels secondaires masculins, tels que la croissance des poils et la mue de la voix. Cependant, un excès de DHT peut entraîner des problèmes tels que la calvitie masculine, l’hypertrophie de la prostate et l’acné.
Certains médicaments, comme le finastéride, agissent comme des inhibiteurs de la DHT en bloquant sa production, aidant ainsi à traiter les conditions associées à un excès de cette hormone.
Role de la 5 -alpha reductase
La 5-alpha réductase est une enzyme présente dans divers tissus du corps, notamment
la peau, la prostate et les follicules pileux. Son rôle principal est de convertir la testostérone en sa forme active, la dihydrotestostérone (DHT). Cette conversion est un processus crucial dans le développement des caractères sexuels secondaires masculins.
La DHT, produite grâce à l’action de la 5-alpha réductase, est un androgène puissant qui joue un rôle essentiel dans la croissance des poils du visage et du corps, la mue de la voix et d’autres caractéristiques masculines. Cependant, un excès de DHT peut entraîner des problèmes tels que la calvitie masculine, l’hypertrophie de la prostate et l’acné.
La perte de cheveux et leur amincissement peuvent résulter de divers facteurs, tels que la génétique, le vieillissement, les fluctuations hormonales et certaines conditions médicales.
La testostérone est une hormone impliquée dans la chute des cheveux, bien que sa relation avec ce phénomène soit complexe et encore mal comprise. Des études ont établi un lien entre des niveaux élevés de cette hormone et la perte de cheveux, en particulier une forme active appelée dihydrotestostérone (DHT), associée à l’alopécie androgénétique masculine, la cause la plus courante de calvitie chez les hommes. La DHT a pour effet de rétrécir les follicules pileux, entraînant une diminution de l’épaisseur des cheveux et leur chute ultérieure.
Cependant, des niveaux bas de testostérone peuvent également contribuer à la perte de cheveux, car cette hormone est nécessaire à la croissance et au maintien des follicules pileux. Un déficit en testostérone peut entraîner une diminution de la croissance des cheveux et une perte de densité capillaire.
Les traitements pour ces formes de calvitie varient en fonction de la cause sous-jacente. Les options de remplacement hormonal peuvent être envisagées pour les déficits en testostérone, tandis que des médicaments comme le finastéride peuvent être utilisés pour bloquer la conversion de la testostérone en DHT dans le cas de l’alopécie androgénétique masculine.
La calvitie masculine
La calvitie masculine, également connue sous le nom d’alopécie androgénétique, se manifeste par une diminution progressive de la densité capillaire, comme illustré dans l’image ci-dessus.
Elle débute généralement par une récession des cheveux au niveau de la ligne frontale et du sommet du crâne, éventuellement conduisant à une calvitie complète.
La cause de la calvitie masculine est complexe et implique des facteurs génétiques et hormonaux. On pense que l’hormone sexuelle masculine, la dihydrotestostérone (DHT), joue un rôle clé.
La DHT a la capacité de se fixer aux récepteurs des androgènes présents dans les follicules pileux, entraînant leur miniaturisation et la production de cheveux plus fins et plus courts, ce qui conduit finalement à la chute des cheveux.
La calvitie masculine a souvent une composante héréditaire et est plus fréquente chez les hommes ayant des antécédents familiaux de perte de cheveux. Elle tend à apparaître chez les hommes âgés de 20 à 30 ans et devient plus prononcée avec le vieillissement.
Les traitements les plus courants contre la perte de cheveux offrent des solutions variées, mais ils peuvent également être associés à certains effets secondaires. Voici un aperçu des options de traitement les plus fréquemment utilisées et de leurs éventuels effets indésirables :
1 -Le finastéride,
un médicament sur ordonnance largement prescrit pour combattre la perte de cheveux chez les hommes, agit en réduisant les niveaux de dihydrotestostérone (DHT).
En abaissant les niveaux de DHT, le finastéride favorise l’entrée des follicules pileux dans la phase de croissance du cycle capillaire, connue sous le nom de phase anagène. Cette action peut contribuer à ralentir voire à stopper la chute des cheveux chez certains hommes.
Ce médicament est généralement pris une fois par jour sous forme de comprimé, mais il peut falloir plusieurs mois avant d’observer des résultats visibles.
Bien que le finastéride soit généralement bien toléré, il peut entraîner des effets secondaires chez certains hommes. Les effets indésirables les plus courants incluent les troubles sexuels tels que les dysfonctionnements érectiles et la diminution du volume de l’éjaculation.
Dans des cas plus rares, le finastéride peut être associé à des effets indésirables plus graves, tels que la dépression et les idées suicidaires.
Il est important de noter que bien que le finastéride soit efficace pour traiter la perte de cheveux liée à la calvitie masculine, il n’est pas recommandé pour traiter la calvitie chez les femmes.
2-Le minoxidil
est un médicament largement utilisé pour traiter la perte de cheveux chez les hommes et les femmes. Ce traitement topique agit en stimulant le flux sanguin vers les follicules pileux et en favorisant la croissance des cheveux.
Disponible en vente libre sous forme de solution ou de mousse, le minoxidil est généralement appliqué deux fois par jour directement sur le cuir chevelu affecté. Il peut être nécessaire d’utiliser régulièrement le minoxidil pendant plusieurs mois avant de remarquer des résultats significatifs en termes de repousse des cheveux.
Bien que le minoxidil soit généralement bien toléré, certains effets secondaires peuvent survenir, notamment une irritation du cuir chevelu, des démangeaisons et une sécheresse cutanée. Dans de rares cas, des effets indésirables plus graves tels que des douleurs thoraciques, une accélération du rythme cardiaque et un gonflement du visage ou des mains peuvent se produire.
Il est important de noter que le minoxidil peut ne pas être efficace pour tout le monde, et que d’autres options de traitement comme le finastéride ou la greffe de cheveux peuvent être envisagées pour ceux pour qui le minoxidil ne fonctionne pas.
3- la greffe de cheveux
Quant à la greffe de cheveux, il s’agit d’une intervention chirurgicale qui consiste à prélever des follicules pileux dans une zone donneuse, généralement à l’arrière ou sur les côtés de la tête, et à les transplanter dans les zones chauves. Il existe deux principales techniques de greffe de cheveux : la transplantation d’unités folliculaires (FUT) et l’extraction d’unités folliculaires (FUE), chacune présentant ses propres avantages et considérations. Avant de subir une greffe de cheveux, il est important de discuter avec un chirurgien capillaire qualifié pour comprendre les risques et les avantages potentiels de la procédure.
Les mesures associées
- Les huiles essentielles
Les huiles essentielles sont souvent recommandées comme remèdes naturels pour lutter contre la perte de cheveux. Voici quelques-unes des huiles essentielles les plus populaires et leurs bienfaits potentiels :
- Huile de romarin : Connue pour stimuler la circulation sanguine dans le cuir chevelu, l’huile de romarin peut favoriser la croissance des cheveux en nourrissant les follicules pileux. Elle possède également des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes qui peuvent aider à réduire les dommages causés aux follicules pileux.
- Huile de menthe poivrée : En plus de stimuler la circulation sanguine, l’huile de menthe poivrée a un effet rafraîchissant qui peut apaiser le cuir chevelu irrité. Elle peut également aider à éliminer l’excès de sébum et à revitaliser les follicules pileux.
- Huile de lavande : Réputée pour ses propriétés antimicrobiennes, l’huile de lavande peut contribuer à maintenir un cuir chevelu sain en prévenant les infections et les affections cutanées qui pourraient entraîner la perte de cheveux.
- Huile de bois de cèdre : Cette huile est connue pour ses propriétés stimulantes sur les follicules pileux, ce qui peut favoriser la croissance des cheveux. Elle peut également améliorer la circulation sanguine dans le cuir chevelu et aider à équilibrer la production de sébum.
- Huile d’arbre à thé : Grâce à ses propriétés antifongiques et antibactériennes, l’huile d’arbre à thé peut aider à maintenir un cuir chevelu sain et à prévenir les infections qui pourraient entraîner la chute des cheveux.
Bien que ces huiles essentielles puissent offrir des avantages potentiels pour la santé des cheveux, il est important de les utiliser avec prudence et de consulter un professionnel de la santé ou un aromathérapeute avant de les utiliser, surtout si vous avez des allergies ou des problèmes de peau préexistants.
- les vitamines
Plusieurs vitamines jouent un rôle crucial dans la santé des cheveux et peuvent être utilisées pour prévenir ou traiter la perte de cheveux. Voici quelques-unes des vitamines les plus importantes et leurs bienfaits potentiels pour les cheveux :
- Vitamine A : Essentielle pour le cycle de vie des cheveux, la vitamine A favorise la production de sébum, qui hydrate le cuir chevelu et les cheveux. Cependant, une consommation excessive de vitamine A peut entraîner une chute de cheveux.
- Vitamines du groupe B : La biotine, la niacine et l’acide pantothénique, entre autres, sont importantes pour la santé des cheveux. La biotine est particulièrement réputée pour favoriser la croissance des cheveux et renforcer les ongles fragiles.
- Vitamine C : Cette vitamine est cruciale pour la production de collagène, qui est essentiel pour la santé des cheveux. De plus, ses propriétés antioxydantes aident à protéger les follicules pileux du stress oxydatif.
- Vitamine D : Bien qu’elle soit mieux connue pour son rôle dans la santé des os, la vitamine D pourrait également contribuer à la croissance des cheveux. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement cette relation.
- Vitamine E : Cette vitamine possède des propriétés antioxydantes qui protègent le cuir chevelu et favorisent la circulation sanguine, ce qui peut stimuler la croissance des cheveux.
Il est important de noter que l’obtention de ces vitamines à partir d’une alimentation équilibrée est préférable à la prise de suppléments, sauf en cas de carence avérée. Il est également recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de commencer tout régime de supplémentation, car une surdose de certaines vitamines peut être nocive.
Enfin, il est crucial de démystifier les mythes entourant les vitamines et les cheveux, car suivre des conseils erronés peut entraîner des déceptions. Il est essentiel de se fier aux recommandations de professionnels de la santé plutôt que de croire à des mythes infondés.
Les proteines
Les protéines soufrées, également appelées protéines riches en soufre, sont un type de protéines qui contiennent une grande quantité d’acides aminés soufrés, tels que la méthionine et la cystéine. Ces acides aminés sont essentiels à de nombreuses fonctions biologiques dans le corps, y compris la formation de la kératine, qui est un composant structurel majeur des cheveux, de la peau et des ongles.
La méthionine et la cystéine sont importantes pour la santé des cheveux car elles fournissent les éléments constitutifs nécessaires à la production de kératine. La kératine est une protéine fibreuse qui confère force, élasticité et structure aux cheveux. En conséquence, une alimentation riche en protéines soufrées peut contribuer à maintenir des cheveux sains, forts et résistants.
Les sources alimentaires riches en protéines soufrées comprennent les suivantes :
- Viandes maigres : poulet, dinde, bœuf maigre, porc.
- Poissons : saumon, thon, truite, maquereau, sardines.
- Œufs : blancs d’œufs et jaunes d’œufs.
- Produits laitiers : lait, fromage, yaourt, kéfir.
- Légumineuses : haricots, lentilles, pois chiches.
- Noix et graines : amandes, noix, graines de tournesol, graines de chia.
- Soja et produits à base de soja : tofu, tempeh, lait de soja.
En incluant une variété de ces aliments dans votre alimentation, vous pouvez aider à fournir à votre corps les acides aminés soufrés dont il a besoin pour maintenir la santé de vos cheveux. Toutefois, il est important de consommer ces aliments dans le cadre d’une alimentation équilibrée et variée pour garantir un apport optimal en nutriments.
La dose recommandée de protéines peut varier en fonction de différents facteurs tels que l’âge, le poids, le niveau d’activité physique et l’état de santé général. Cependant, voici quelques directives générales sur la quantité de protéines recommandées par jour pour maintenir une santé optimale et favoriser la repousse des cheveux, ainsi que des exemples de sources alimentaires riches en protéines :
Les besoins journaliers
Pour les adultes en bonne santé, il est généralement recommandé de consommer entre 0,8 et 1 gramme de protéines par kilogramme de poids corporel par jour. Par exemple, une personne pesant 70 kilogrammes devrait viser à consommer entre 56 et 70 grammes de protéines par jour.
Les personnes ayant des besoins nutritionnels accrus, comme les athlètes, les personnes en convalescence ou les femmes enceintes, peuvent nécessiter des quantités plus élevées de protéines.
Le zinc
Les meilleures sources alimentaires de zinc comprennent :
- Les fruits de mer : Les huîtres, les crabes, les crevettes et les moules sont parmi les meilleures sources de zinc. Par exemple, une portion de 100 grammes d’huîtres peut fournir jusqu’à 6 à 7 fois la quantité quotidienne recommandée de zinc pour un adulte.
- Les viandes : Les viandes rouges, le poulet et le porc sont également de bonnes sources de zinc. Une portion de 100 grammes de bœuf haché cuit peut contenir environ 4 à 5 milligrammes de zinc.
- Les graines et les noix : Les graines de citrouille, les graines de sésame, les graines de chanvre et les noix de cajou sont riches en zinc. Une once de graines de citrouille peut contenir environ 2 à 3 milligrammes de zinc.
- Les légumineuses : Les haricots, les lentilles et les pois chiches sont d’excellentes sources végétales de zinc. Une tasse de pois chiches cuits peut fournir environ 2 à 3 milligrammes de zinc.
- Les produits laitiers : Le fromage, le yaourt et le lait sont des sources de zinc, bien que leur teneur puisse varier. Par exemple, une portion de 100 grammes de fromage cheddar peut contenir environ 3 à 4 milligrammes de zinc.
La quantité recommandée de zinc varie en fonction de l’âge, du sexe et de divers facteurs. En général, les adultes ont besoin d’environ 8 à 11 milligrammes de zinc par jour. Les femmes enceintes ou allaitantes peuvent avoir besoin de quantités légèrement plus élevées.
Il est important de noter que la consommation excessive de zinc peut également être nocive. Des apports excessifs peuvent entraîner des effets indésirables tels que des troubles digestifs, des maux de tête, une faiblesse et une diminution de l’absorption d’autres nutriments.
Il est recommandé d’obtenir votre zinc à partir d’une alimentation équilibrée et variée plutôt que de compter uniquement sur des suppléments. Si vous avez des préoccupations concernant votre apport en zinc, parlez-en à un professionnel de la santé pour obtenir des conseils personnalisés.
le fer
Les besoins en fer varient en fonction de l’âge, du sexe et d’autres facteurs individuels. Voici les recommandations générales pour l’apport en fer et quelques sources alimentaires riches en fer :
- Pour les hommes adultes : La quantité recommandée d’apport en fer est d’environ 8 milligrammes par jour.
- Pour les femmes adultes âgées de 19 à 50 ans : Les besoins en fer sont plus élevés en raison des pertes menstruelles. La quantité recommandée d’apport en fer est d’environ 18 milligrammes par jour.
- Pour les femmes adultes âgées de plus de 50 ans : Les besoins en fer diminuent après la ménopause. La quantité recommandée d’apport en fer est d’environ 8 milligrammes par jour.
- Pour les femmes enceintes : Les besoins en fer augmentent pendant la grossesse pour soutenir le développement du fœtus et prévenir l’anémie chez la mère. La quantité recommandée d’apport en fer varie généralement entre 27 et 30 milligrammes par jour, selon les directives des professionnels de la santé.
- Pour les enfants : Les besoins en fer chez les enfants varient en fonction de leur âge. Par exemple, les nourrissons ont besoin d’environ 0,27 milligramme par jour au cours des 6 premiers mois, tandis que les enfants âgés de 4 à 8 ans ont besoin d’environ 10 milligrammes par jour.
Sources alimentaires de fer :
- Viandes rouges maigres : bœuf, agneau, veau
- Volaille : poulet, dinde
- Poisson : thon, saumon, sardines
- Fruits de mer : huîtres, moules, palourdes
- Légumineuses : lentilles, haricots, pois chiches
- Tofu et tempeh
- Graines de citrouille, graines de tournesol
- Noix : noix de cajou, amandes
- Légumes à feuilles vertes : épinards, bette à carde, kale
- Céréales enrichies : flocons d’avoine, céréales pour petit déjeuner
Il est important de combiner différentes sources de fer dans votre alimentation pour assurer un apport adéquat et une absorption optimale. Certains aliments riches en vitamine C, comme les agrumes, les poivrons et les fraises, peuvent également aider à augmenter l’absorption du fer non hémique provenant des sources végétales.